Les PGR (Régulateurs de Croissance) : Super-Héros ou Super-Vilains du Monde du Cannabis ?

Femme brune avec un pull rose pâle fait une grimace en regardant une fleur de Chanvre traitée avec des PGR

Ah, les bourgeons de cannabis ! Ces petites merveilles de la nature qui nous émerveillent par leur parfum envoûtant, leurs couleurs chatoyantes, et leur potentiel à nous offrir des moments de détente inégalés 😍. Mais derrière ces joyaux verts se cache parfois une histoire moins glamour, une histoire de chimie qui pourrait bien te surprendre ⚗️. T’as déjà entendu parler des PGR ? Non ? T’inquiètes, t’es pas seuls. Pourtant, ces mystérieux régulateurs de croissance des plantes jouent un rôle de plus en plus controversé dans la culture du cannabis.

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Dans cet article, nous allons plonger au cœur de cette jungle, explorer les coulisses de ces produits qui transforment tes plantes préférées🪴. Je vais tout te dire sur leur fonctionnement, leurs effets sur la santé et la qualité du cannabis.

Tu te demande peut-être pourquoi c’est important de comprendre tout ça ? Parce que ce que tu mets dans ton corps compte. Et dans un monde où la quête du profit peut parfois prendre le pas sur la qualité et la sécurité, être un consommateur informé, c’est avoir le pouvoir de faire les bons choix 👌!

Illustration d'un jeune plant de cannabis traité aux PGR dans un laboratoire de chimie rempli de verrerie contenant des liquides colorés

C’est quoi alors les PGR ?

Pour commencer, ces trois lettres sont l’abréviation de « Plant Growth Regulators » donc, comme indiqué par cet anglissime (à prononcer avec l’accent s’il te plaît 😆 !), ce sont des Régulateur de croissance des plantes.

Avant de rentrer dans le vif du sujet : les plantes synthétisent naturellement des régulateurs de croissances, c’est normal et tout à fait naturel. Souviens-toi pendant ta lecture, que quand je parlerai de PGR, c’est en référence aux intrants synthétiques 🤮 !

En quelques mots

Imagine les PGR comme les stéroïdes de l’agriculture 🚜 : des produits qui boostent la croissance, rendent les bourgeons plus gros, plus denses, plus… tout ! Mais à quel prix ? Si tu pense que ces bourgeons parfaits sont le résultat d’un sol fertile et d’une lumière savamment dosée, détrompes-toi ✖️. Derrière cette apparence séduisante se cachent parfois des substances synthétiques qui modifient non seulement l’aspect du cannabis, mais aussi son goût, son arôme, et malheureusement, la sécurité de ta conso’ 😞.

Des Potions Magiques Pas Si Magiques

Qu’est-ce qu’un PGR synthétique, exactement ?

Pour bien comprendre ce qu’est un PGR synthétique, faisons un petit détour par la définition de base. Les PGR, ou régulateurs de croissance des plantes, sont des substances chimiques 🧪 qui influencent divers aspects du développement d’une plante, comme la croissance des tiges, la taille des feuilles 🍃, la floraison, et même la maturation des fruits. Ces substances peuvent être d’origine naturelle (produites par les plantes elles-mêmes), ou synthétiques (créées en laboratoire pour obtenir des effets spécifiques). Et c’est dans ce cas-là, qu’on parle de PGR synthétiques.

Bref, ces M*rdes de synthèse 🤢sont essentiellement des copies artificielles des hormones naturelles des plantes, mais avec une puissance souvent décuplée. Imagine-les comme des « super-hormones » fabriquées en laboratoire, conçues pour pousser les plantes au-delà de leurs limites naturelles.

T’as déja entendu parler des stéroïdes anabolisants utilisés dans le sport 🏋️ ? Eh bien, les PGR synthétiques jouent un rôle similaire pour les plantes. Ils sont appliqués pour manipuler et optimiser des aspects particuliers de la croissance, comme la densité des bourgeons, la rapidité de maturation, ou même l’uniformité de l’apparence des plantes 🌿.

Pourquoi les producteurs de cannabis utilisent-ils des PGR ?

Tout simplement parce que, d’un point de vue commercial (Et quand on a pas d’éthique 😡 !), les PGR synthétiques offrent des avantages alléchants. Ils permettent d’obtenir des récoltes plus rapides, des bourgeons plus gros et plus lourds, et une apparence qui fait saliver les acheteurs 🤤 (Sauf ceux armés de connaissance et d’un discernement olfactif_ mais ça tu verras plus loin 😉 !).

Après tout, qui ne voudrait pas d’un produit qui semble sorti tout droit d’un catalogue de jardinage parfait ? Ces régulateurs sont donc très tentants pour les cultivateurs peux scrupuleux cherchant à maximiser leur rendement et à satisfaire la demande croissante.

Les régulateurs synthétiques les plus courants

  • Le paclobutrazol : il est utilisé pour réduire la croissance verticale des plantes tout en augmentant la densité des bourgeons. En d’autres termes, il fait que les plantes concentrent leur énergie pour produire des bourgeons plus compacts et plus denses.
  • Le Daminozide : Il est utilisé pour uniformiser la taille des bourgeons et accélérer leur maturation.
  • Le Chlorméquat : Un autre PGR employé pour augmenter la densité des bourgeons. Similaire au paclobutrazol, il inhibe la biosynthèse des gibbérellines, ce qui réduit la croissance des plantes

Effets sur la santé : Le prix à payer pour de jolis bourgeons 😟

Femme debout les bras en croix face au soleil car elle est en pleine santé

Les PGR sont souvent perçus comme des alliés précieux pour les cultivateurs de cannabis en quête de rendement optimal et d’esthétique irréprochable. Mais derrière ces bourgeons apparemment parfaits se cache un coût bien réel, et ce coût, c’est ta santé 👨‍⚕️ ! Malheureusement, ce n’est pas un sujet dont on parle suffisamment 📣. Pourtant, les effets potentiels des PGR synthétiques sur la santé humaine sont alarmants 😨, et comprendre ces risques est essentiel pour tout consommateur 👇.

Risques de perturbations endocriniennes

L’une des principales préoccupations liées à l’utilisation de PGR synthétiques dans le cannabis est leur potentiel à perturber ton système endocrinien. Le système endocrinien est un réseau complexe de glandes et d’hormones qui régule de nombreuses fonctions corporelles, y compris la croissance, le métabolisme, et la reproduction. Certains produits, comme le paclobutrazol, sont connus pour agir comme des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’il peut interférer avec les hormones naturelles de ton corps.

Lorsqu’ils sont inhalés ou ingérés, ces PGR peuvent limiter ou bloquer les hormones naturelles, entraînant des déséquilibres hormonaux. Ces déséquilibres peuvent avoir des conséquences graves 😕, notamment des problèmes de fertilité, des anomalies de développement chez les enfants et des troubles métaboliques chez les adultes. À long terme, les perturbations endocriniennes peuvent également augmenter le risque de maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires 🤒.

Toxicité hépatique et rénale

Certains PGR, notamment le paclobutrazol et le daminozide, sont également associés à une toxicité pour ton foie et tes reins 🫁. Ce sont les principaux organes responsables de ta détoxification et de l’élimination des substances nocives dans ton corps. Lorsque ces organes sont exposés à des produits chimiques toxiques, ils peuvent finir endommagés, ce qui compromet leur capacité à fonctionner correctement.

Les symptômes de la toxicité hépatique peuvent inclure la fatigue, la jaunisse (coloration jaune de la peau et des yeux), des douleurs abdominales et une perte d’appétit 😬. Dans les cas graves, une exposition prolongée peut entraîner une insuffisance hépatique, une condition potentiellement mortelle ☠️. De même, la toxicité rénale peut entraîner des problèmes comme l’insuffisance rénale, où tes reins perdent leur capacité à filtrer correctement les déchets du sang .

Risque cancérogène

Certains PGR, ont été classés comme cancérogènes probables pour l’homme par des agences de santé 🩺, notamment l‘Environmental Protection Agency (EPA) aux États-Unis. Le terme « cancérogène probable » signifie que des études ont montré que ces substances peuvent provoquer le cancer chez les animaux de laboratoire 🐀, et qu’il existe un potentiel de risque similaire pour toi !

Le cancer est une maladie complexe qui peut être déclenchée par des mutations génétiques 🧬 induites par des expositions à des produits chimiques toxiques. L’inhalation ou l’ingestion de cannabis contenant des résidus de PGR cancérogènes t’expose donc à un risque accru de développer certains types de cancer, notamment le cancer des voies respiratoires, du foie et des reins.

Problèmes respiratoires et autres effets aigus

Outre les effets chroniques mentionnés ci-dessus 👆, l’inhalation de cannabis traité aux PGR peut également entraîner des effets aigus sur ta santé, en particulier au niveau de tes voies respiratoires . Les consommateurs peuvent en effet ressentir une irritation des voies respiratoires, une toux persistante, et dans certains cas, une sensation de brûlure dans la gorge ou les poumons 😫. Ces symptômes peuvent être le signe d’une réaction allergique ou d’une irritation causée par les résidus chimiques laissés par les PGR.

De plus, certaines personnes pourraient être particulièrement sensibles à ces produits chimiques, même à de faibles niveaux d’exposition ⏬. Cela inclut les personnes asthmatiques, celles souffrant de maladies pulmonaires chroniques, ou encore les individus dont le système immunitaire est affaibli. Pour ces groupes, les risques liés à la consommation de cannabis traité aux PGR sont encore plus élevés 😬.

Conséquences à long terme et effets cumulatifs

Ce qui rend ces sal*peries particulièrement préoccupantes 😮, c’est le potentiel d’effets cumulatifs. Contrairement à certains produits toxiques qui sont éliminés rapidement par ton organisme, les PGR peuvent s’accumuler dans tes tissus corporels au fil du temps ⏱️. Cela signifie que même une exposition répétée à de faibles doses peut conduire à des niveaux toxiques dans ton corps après des mois ou des années de consommation. Ces effets cumulatifs augmentent les risques à long terme pour ta santé, te rendant particulièrement vulnérables.

En résumé, la quête de bourgeons plus gros et plus denses grâce aux PGR pourrait avoir des conséquences bien plus graves que prévu 😥.

Alors ça fait flipper non?

T’as bien compris que l’utilisation de ces PGR synthétiques dans le cannabis n’est pas sans conséquence. En plus d’altérer la qualité olfactive de ta conso, ces régulateurs peuvent laisser des résidus toxiques dans les bourgeons, résidus qui, une fois inhalés ou ingérés, peuvent avoir des effets néfastes sur ta santé. En cherchant à produire des bourgeons parfaits, on compromet la sécurité des consommateurs !

Et puis la nature est déjà parfaite donc :

Homme avec un mégaphone qui crie "ARRETONS DE JOUER AUX CHIMISTES" pour manifester son mécontentement envers les PGR

Alors, la prochaine fois que tu vois un bourgeon de cannabis parfaitement dense, parfaitement formé, et que tu te demandes pourquoi il semble trop beau pour être vrai, il est possible qu’un PGR synthétique soit à l’œuvre. Comme pour beaucoup de choses dans la vie, ce qui semble parfait à l’extérieur pourrait bien cacher une réalité bien plus complexe et moche à l’intérieur.

Quand le look ne fait pas tout !

Le dicton « l’habit ne fait pas le moine » n’a jamais été aussi pertinent que dans le monde du cannabis. Face à des bourgeons éclatants, parfaitement denses et lourds, il est facile de se laisser charmer par leur apparence alléchante. Mais attention, derrière ce look séduisant, il se pourrait bien que la qualité réelle du produit soit sérieusement compromise. Les PGR, utilisés pour améliorer l’apparence des bourgeons, peuvent avoir un impact dévastateur sur la qualité du cannabis, allant bien au-delà de l’aspect visuel.

Problème : beaucoup de consommateurs charmés par cet aspect ne se rendent même plus compte que ces fameuses « Cali » sont bas de gamme. Et pourtant, je suis certains que si tu leurs fait sentir et comparer à l’aveugle une fleur Cali et une bud produite en Living Soil, il préfèreront sans aucun doutes la fleur naturelle…. Mais bon, c’est un autre débat, le visuel a simplement un pouvoir de persuasion très puissant.

Le sacrifice de l’arôme et du goût

Les terpènes sont des composés aromatiques naturels présents dans le cannabis, responsables de ses odeurs distinctives et de ses saveurs variées. Ils jouent un rôle essentiel non seulement dans l’expérience sensorielle, mais aussi dans les effets thérapeutiques du cannabis, grâce à leur interaction avec les cannabinoïdes.

Cependant, l’utilisation de certains PGR , comme le paclobutrazol, perturbe la production naturelle des terpènes. En bloquant ou en altérant le métabolisme de la plante, ces régulateurs réduisent la concentration de terpènes dans les bourgeons, les rendant moins odorants et moins savoureux. Ce sacrifice de l’arôme et du goût est particulièrement notable dans le Chanvre, qui peut sembler fade et manquer de complexité pour un nez affuté. En somme, ce qui aurait dû être une explosion de saveurs se transforme en une expérience terne et décevante, dénaturant ainsi l’essence même de la ganja.

Citation ironique sur les beuh aux PGR : A la base, je la trouvait Belle. Mais quand je l'ai goutée, le rêve a viré au Cauchemar.

Une puissance trompeuse

Le profil cannabinoïde, c’est-à-dire la composition en THC, CBD, et autres cannabinoïdes, détermine les effets psychoactifs et thérapeutiques de la plante. L’équilibre entre ces différents composés est crucial pour une expérience harmonieuse et bénéfique. Or, l’utilisation de ce type de substance peut également perturber ce fragile équilibre.

Des études ont montré que certains PGR peuvent modifier la concentration des cannabinoïdes dans les bourgeons. Par exemple, en favorisant une croissance rapide et dense, il peuvent concentrer le THC dans de manière disproportionnées par rapport aux autres cannabinoïdes, comme le CBD. Cela peut conduire à une expérience déséquilibrée, augmentant les risques de paranoïa ou d’anxiété pour certains utilisateurs.

De plus, la réduction des cannabinoïdes mineurs, souvent négligés mais ô combien importants, peut diminuer les effets thérapeutiques globaux du cannabis.

Densité artificielle : Quand « plus » ne signifie pas « mieux »

Un bourgeon dense est souvent perçu comme un signe de qualité supérieure. Les consommateurs associent généralement la densité à une plus grande concentration de principes actifs et, par conséquent, à un produit plus puissant. Toutefois, cette densité artificielle ne s’accompagne pas nécessairement d’une meilleure concentration en THC ou en autres composés. En réalité, elle peut parfois masquer une moindre qualité, en dissimulant des bourgeons qui sont moins riches en trichomes.

Moins de trichomes, moins de puissance

Les trichomes, ces petites excroissances cristallines sur la surface des bourgeons, sont le véritable trésor de ton matos. Ils contiennent la majorité des cannabinoïdes et des terpènes, et leur abondance est un bon indicateur de la puissance et de la qualité du produit.

L’utilisation de PGR peut malheureusement réduire leur production. En détournant l’énergie de la plante vers la croissance cellulaire et la densité structurelle, ces régulateurs peuvent diminuer la quantité de résine produite, rendant les bourgeons moins collants et moins riches en cannabinoïdes.

Le résultat ? Une bud qui, bien qu’impressionnante visuellement, manque de puissance et d’efficacité.

Les pièges du marketing

Dans un marché où l’apparence est souvent un facteur clé dans la décision d’achat, les PGR permettent aux producteurs de créer des bourgeons visuellement parfaits. Ces bourgeons, d’une couleur uniforme, d’une taille standardisée, et d’une densité impressionnante, semblent correspondre à l’idée que beaucoup de consommateurs se font d’un produit de qualité supérieure.

Mais cette apparence parfaite est souvent trompeuse. Un cannabis traité aux PGR peut sembler attrayant à première vue, mais son manque de terpènes, de trichomes, et de cannabinoïde en fait un produit inférieur. En se concentrant uniquement sur le look, les producteurs qui utilisent ces méthodes négligent souvent les aspects les plus importants du cannabis : son arôme, sa saveur, sa puissance et ses effets thérapeutiques.

Ce qui est censé être une expérience sensorielle riche et complexe se réduit alors à une simple question d’apparence, au détriment de la qualité globale.

Alors, faut-il dire adieu aux PGR dans le cannabis ?

Ma réponse est donc OUI !

Oui, si tu privilégies la qualité, la sécurité et l’authenticité. Il est important de garder à l’esprit que le véritable potentiel du cannabis réside dans son profil naturel. En tant que consommateurs, tu as le pouvoir d’influencer le secteur en faisant des choix éclairés !

  • Privilégie les producteurs qui adoptent des pratiques agricoles durables et transparentes. Demande des informations sur les méthodes de culture et recherche des certifications bio lorsque cela est possible (Ecocert pour le CBD).
  • Méfies-toi des produits qui semblent trop parfaits : des bourgeons trop denses, une couleur trop uniforme, ou une absence d’arôme distinctif peuvent indiquer l’utilisation de PGR synthétiques.
  • Fait confiance à tes sens et ton intuition : un cannabis cultivé naturellement aura souvent un goût, une odeur et un effet bien plus riches et complexes.
  • Soutiens les entreprises qui valorisent une culture propre et éthique, car en le faisant, tu contribues à promouvoir un modèle agricole qui respecte à la fois les consommateurs et l’environnement.

La révolution du cannabis passe par un retour aux sources : cultiver cette plante de manière à honorer ses propriétés naturelles, tout en préservant l’intégrité de ses effets et sa richesse aromatique.

Fait partie de ce mouvement en soutenant le cannabis « bio », cultivé sans PGR, et exige toujours la meilleure qualité possible pour toi et pour la planète !

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