En 2023, le Maroc a franchi une étape significative dans son histoire en réalisant sa première récolte de cannabis cultivé légalement, sous le strict contrôle de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC). Cette récolte, d’une impressionnante quantité totale de 294 tonnes, a été obtenue à partir des régions autorisées de Chefchaouen, Taounate et Al Hoceima, marquant ainsi une nouvelle ère dans la régulation et la production de cette plante emblématique.
L’émergence de l’ANRAC en 2022, établie par la loi n° 13-21, a été un tournant majeur dans la politique marocaine sur le cannabis. Cette agence est chargée de superviser l’ensemble du processus, depuis la culture jusqu’à la commercialisation du cannabis légal, inscrivant ainsi le Maroc dans une approche réglementée et contrôlée de cette industrie.
La récolte de 2023 : 294 tonnes de Cannabis produit légalement
La récolte de cannabis de l’année 2023 au Maroc a marqué un jalon historique dans l’industrie du cannabis légal, avec une production totale atteignant une impressionnante quantité de 294 tonnes. Cette récolte, supervisée par l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), a été réalisée dans les régions autorisées de Chefchaouen, Taounate et Al Hoceima, où des cultivateurs, des coopératives et des transformateurs ont opéré sous la supervision et les directives de l’ANRAC.
Les chiffres révèlent une moyenne de production variant de 10 à 27 quintaux par hectare, témoignant de l’efficacité et de la viabilité de cette culture réglementée. Cette première récolte légale a démontré le potentiel économique important du cannabis au Maroc, tout en ouvrant la voie à une exploitation plus durable et responsable de cette ressource naturelle.
Le processus de récolte du cannabis légal au Maroc est étroitement encadré, avec des périodes spécifiques de semis et de récolte. Pour les semences importées, les labours débutent généralement au mois d’avril, tandis que les récoltes de cannabis sont effectuées en août de la même année. Pour la variété locale de cannabis, appelée « Beldia », l’ensemencement commence en février, avec des récoltes réalisées en juillet de la même période.
Cette récolte de 2023 représente le fruit d’un écosystème contrôlé où la régulation et la surveillance de l’ANRAC garantissent la qualité et la légalité du produit final. Elle illustre également la transition vers une approche plus durable et transparente de la culture du cannabis au Maroc, tout en ouvrant de nouvelles opportunités économiques pour les agriculteurs et les entrepreneurs du pays.
Rôle de l’ANRAC et Écosystème contrôlé
L’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) joue un rôle central dans la supervision et la régulation de la production de cannabis légal au Maroc. Créée en vertu de la loi n° 13-21, l’ANRAC est chargée de mettre en œuvre la stratégie de l’État dans tous les aspects de la culture, de la production, de la fabrication, de la transformation, de la commercialisation et de l’exportation du cannabis.
Dans le cadre de son mandat, l’ANRAC établit les directives et les normes nécessaires pour garantir la qualité et la légalité de la production de cannabis au Maroc. Elle supervise l’ensemble du processus, de la sélection des variétés de cannabis autorisées à la distribution et à la commercialisation des produits finis. De plus, l’ANRAC travaille en étroite collaboration avec les cultivateurs, les coopératives et les transformateurs pour s’assurer que toutes les activités sont menées dans le respect des réglementations en vigueur.
Cet écosystème contrôlé garantit la transparence et la conformité de l’ensemble de la chaîne de valeur du cannabis légal au Maroc. Les cultivateurs sont tenus de respecter les directives de l’ANRAC en matière de culture et de production, tandis que les transformateurs doivent se conformer aux normes de fabrication et de transformation établies par l’agence. En agissant sous la supervision de l’ANRAC, tous les acteurs de l’industrie du cannabis contribuent à assurer la qualité et la légalité des produits, tout en favorisant le développement économique et social du Maroc.
Autorisation de la variété « Beldia »
Réputée pour son authenticité et ses vertus thérapeutiques, la variété marocaine de cannabis, communément appelée « Beldia », a récemment reçu l’autorisation de cultiver légalement sous un contrôle strict dans la région d’Al Hoceima. Cette décision, prise par l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), représente un tournant significatif dans l’histoire de la culture du cannabis au Maroc.
La « Beldia » est une variété de cannabis purement marocaine, largement appréciée pour ses caractéristiques uniques et son adaptation aux conditions climatiques locales. Sa légalisation pour un usage industriel, notamment dans les secteurs de la cosmétique et de la pharmacologie, ouvre de nouvelles perspectives économiques pour la région d’Al Hoceima et pour l’ensemble du pays.
Cette autorisation souligne la volonté de l’ANRAC de diversifier la production de cannabis au Maroc et d’exploiter pleinement le potentiel de la « Beldia » dans des domaines autres que la consommation récréative. En permettant sa culture sous un contrôle strict, l’ANRAC cherche à garantir que les avantages économiques de cette variété profitent à la population locale tout en préservant son patrimoine culturel et ses traditions.
Initiatives futures pour le Cannabis au Maroc
Face à la légalisation croissante du cannabis au Maroc, de nombreuses initiatives futures émergent pour exploiter pleinement le potentiel de cette plante. Parmi celles-ci, un projet de culture légale de la « Beldia » est actuellement en cours à Kétama, près d’Al Hoceima, sous la direction d’Abdellatif Adbib, un expert en la matière originaire de la région.
Ce projet, soutenu par l’expertise locale et l’engagement en faveur d’une culture du cannabis responsable et durable, représente une étape importante dans le développement de l’industrie du cannabis au Maroc. En s’appuyant sur les directives de l’ANRAC et en mettant l’accent sur la qualité et la légalité des produits, cette initiative vise à créer de nouvelles opportunités économiques pour la région tout en préservant son environnement et son patrimoine culturel.
À mesure que de telles initiatives se multiplient, le Maroc se positionne comme un acteur majeur de l’industrie mondiale du cannabis, avec un potentiel considérable pour stimuler la croissance économique et favoriser le développement durable. En combinant l’innovation et la réglementation, le Maroc ouvre la voie à une nouvelle ère de la culture et de la production de cannabis, mettant en lumière les avantages économiques et sociaux de cette plante polyvalente.
Le Maroc pionnier proche Europe de la culture du Cannabis
La première récolte de cannabis légal au Maroc en 2023, supervisée par l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), marque un tournant majeur dans l’histoire de l’industrie du cannabis dans le pays. Avec une production totale de 294 tonnes provenant des régions autorisées de Chefchaouen, Taounate et Al Hoceima, cette récolte témoigne de la viabilité et du potentiel économique de la culture du cannabis au Maroc.
Le rôle crucial de l’ANRAC dans la régulation et la supervision de cette première récolte souligne l’engagement du Maroc à adopter une approche responsable et contrôlée de la production de cannabis. En établissant des normes de qualité et des directives de production strictes, l’ANRAC garantit que le cannabis légal produit au Maroc répond aux normes internationales et contribue au développement économique et social du pays.
L’autorisation récente de cultiver la variété marocaine « Beldia » sous un contrôle strict dans la région d’Al Hoceima ouvre de nouvelles perspectives pour l’industrie du cannabis au Maroc. Cette variété, réputée pour ses vertus thérapeutiques et son authenticité, représente un atout précieux pour le pays, offrant des opportunités dans les secteurs de la cosmétique et de la pharmacologie.
Alors que le Maroc poursuit son engagement en faveur d’une culture du cannabis responsable et durable, de nombreuses initiatives futures émergent pour exploiter pleinement le potentiel de cette plante polyvalente. Ces initiatives, telles que le projet de culture légale de la « Beldia » à Kétama, illustrent la détermination du Maroc à devenir un acteur majeur de l’industrie mondiale du cannabis, tout en préservant son environnement et son patrimoine culturel.
En conclusion, la première récolte de cannabis légal au Maroc en 2023 ouvre de nouvelles perspectives pour le pays, tant sur le plan économique que social. Avec une approche réglementée et contrôlée, le Maroc se positionne comme un leader dans le développement d’une industrie du cannabis responsable et durable, offrant des opportunités de croissance et de prospérité pour l’ensemble de sa population.
