Bienvenue dans le 420 Actus, ta source hebdomadaire d’informations sur le monde du cannabis. Cette semaine, nous explorons deux actualités passionnantes : le possible essor du cannabis thérapeutique en Polynésie française et l’émergence des Cannabis Social Clubs au Mexique profitant d’un flou juridique.
Cannabis thérapeutique en Polynésie française : Des horizons prometteurs
La Polynésie française s’apprête à marquer une avancée significative en matière de cannabis thérapeutique, ouvrant ainsi de nouveaux horizons pour la médecine et l’industrie locale.
Les professionnels de la santé, les hôpitaux et les acteurs industriels de l’île attendent avec impatience les résultats de l’examen du texte par les conseillers du CESEC (Conseil Économique, Social, Environnement et Culturel de la Polynésie). Cette initiative prendrait en compte l’utilisation de deux molécules majeures, le CBD et le THC.
Eric Parrat, président de l’association Honea, exprime clairement l’intérêt de cette démarche en déclarant que cela représente un « arsenal thérapeutique permettant des réponses supplémentaires » aux besoins des patients. Cette ouverture a le potentiel de résoudre plusieurs problématiques, dont la réduction du marché noir, l’amélioration de la traçabilité des produits médicaux et même le développement industriel, avec des discussions sur la création d’un laboratoire local. Il est intéressant de noter que cette approche témoigne d’une réponse pragmatique aux réalités locales, où les patients arrivent souvent avec des traitements déjà acquis sur le marché noir, soulignant la nécessité d’une approbation officielle pour ces thérapies.
Les Cannabis Social Clubs au Mexique : Le flou juridique comme catalyseur
Au Mexique, le cannabis navigue dans une zone grise légale, et c’est dans ce contexte qu’émergent les Cannabis Social Clubs, exploitant habilement ce flou juridique. La particularité de la situation mexicaine réside dans le fait que le cannabis n’est ni totalement légal ni illégal.
L’avocat Fernando Dominguez, co-fondateur du Social Club le JointClub à Mexico, explique que ces clubs facilitent l’obtention de permis pour leurs « adhérents ». Cependant, il est crucial de souligner que cette adhésion mensuelle d’environ 75 euros peut être un obstacle pour une grande partie de la population mexicaine, où le salaire moyen est bien en deçà de cette somme.
Cette démarche souligne la complexité des implications socio-économiques liées à la consommation de cannabis dans des contextes variés. Le flou juridique, bien qu’offrant une certaine liberté, ne résout pas nécessairement les inégalités d’accès à ces nouvelles opportunités. Alors que les Cannabis Social Clubs sont perçus comme une alternative dans un contexte où la législation reste ambiguë, ils soulèvent également des questions sur l’équité d’accès à ces espaces.
Faits divers de la semaine : Quand le cannabis inspire l’ingéniosité et soulève des préoccupations
- Le Génie marketing des dealers à Toulouse : Des trafiquants ont créé un jeu à gratter appelé « le Hash d’or », permettant de remporter jusqu’à 10 grammes de cannabis. Cette initiative insolite met en lumière la créativité des acteurs du marché noir, tout en soulignant les défis posés par la légalisation.
- Contrôle positif à Guingamp : Un homme a perdu son permis de conduire après avoir été contrôlé positif au test salivaire, 4 mois après avoir consommé du cannabis. Ce cas soulève des questions sur l’efficacité et la justesse des tests salivaires, un sujet d’inquiétude défendu par l’UPCBD à travers une pétition visant à modifier les seuils de détection du THC au volant.
Il faut signer la pétition :
N’oubliez pas de soutenir la pétition de l’UPCBD visant à modifier les seuils de détection du THC au volant. Votre signature peut faire la différence, et le lien est disponible dans la bio ou la description selon la plateforme. Merci pour votre engagement, et à la semaine prochaine pour de nouvelles 420 Actus !