Classification du CBD par l’ANSES : une proposition à côté de la plaque ?

Proposition de classification du CBD par l’ANSES en France.

Alors que le CBD a conquis des millions de Français et séduit toute une filière éthique, l’ANSES pourrait bien tout foutre en l’air. Sa proposition de classification du cannabidiol, à mille lieues de la réalité terrain, agite la scène cannabique. On parle d’un produit légal, non psychotrope, validé par l’OMS… mais pourtant menacé d’être relégué dans les substances sous surveillance. Pourquoi ? Comment ? Et surtout : pour qui ? Chez Weedsine, on s’est retroussé les manches. Voici notre réponse, sans filtre, à une proposition qu’on juge aussi injustifiée que dangereuse.


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Depuis plusieurs semaines maintenant, un vent d’inquiétude souffle sur le marché du CBD en France. En ligne de mire : la proposition de l’ANSES concernant la classification du cannabidiol. Un avis qui, s’il était suivi par les autorités, pourrait restreindre sévèrement la vente, la production et l’usage de produits à base de CBD. Pourtant, ce cannabinoïde non psychotrope, présent naturellement dans le chanvre, est aujourd’hui encadré, tracé, et apprécié pour ses effets relaxants.

Alors pourquoi l’ANSES veut-elle durcir la réglementation du CBD ? Et surtout : est-ce justifié ? Spoiler alert → pour nous, c’est non.

Chez Weedsine, on n’est ni avocats ni chimistes, mais on suit ce sujet depuis le début. On bosse avec des producteurs, des distributeurs, des patients et des chercheurs. Et on peut te l’assurer : classer le CBD comme une substance à risque n’a rien de scientifique. C’est politique.

Dans cet article, on démonte, point par point, cette proposition de l’ANSES. Avec du fond, des sources solides, et notre touche maison : sans langue de bois, mais avec tout notre cœur.

Ce que dit l’ANSES sur le CBD : entre flou et fantasmes

L’ANSES, si tu connais pas, c’est l’autorité française qui se penche sur tout ce qui touche à notre sécurité sanitaire : alimentation, environnement, travail… et maintenant, le CBD. L’agence a récemment émis des recommandations qui pourraient complètement changer la donne pour le secteur : une proposition de classification du CBD bien plus stricte, sous prétexte de manque de recul scientifique.

Dans les grandes lignes, l’ANSES estime que le cannabidiol pourrait présenter des risques non encore identifiés, surtout en ingestion. Elle met en avant un manque de données solides à long terme, évoque des possibles interactions médicamenteuses et conseille de ne surtout pas banaliser sa consommation. Résultat ? Elle pousse à renforcer l’encadrement, voire à intégrer le CBD dans des listes de substances nécessitant une surveillance renforcée. En gros : plus de contrôles, plus de barrières, et potentiellement moins d’accès libre au produit.


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Le problème, c’est que cette approche, soi-disant précautionneuse, ressemble surtout à un gros retour en arrière. On parle ici d’un produit non psychotrope, légal, consommé massivement dans toute l’Europe, validé par des instances comme l’OMS, et qui fait déjà l’objet de tests en laboratoire, d’analyses de lots, de certificats. Le CBD, aujourd’hui, c’est pas du tout le far west. C’est une filière encadrée, qui travaille proprement, en transparence.

Et pendant que la France veut durcir le ton, ailleurs en Europe ça avance : l’EFSA (Agence européenne de sécurité des aliments) a ouvert la voie aux Novel Foods, la CJUE (Cour de Justice de l’Union Européenne) a jugé illégale toute interdiction de CBD produit légalement dans un autre pays membre, et l’OMS, dans son rapport de 2017, a tranché :

« Le cannabidiol ne présente aucun risque pour la santé publique, ni de potentiel d’abus ou de dépendance. »

Alors franchement, pourquoi cette surchauffe réglementaire à la française ? Pourquoi freiner un marché en pleine structuration, qui crée de l’emploi, de la valeur, du bien-être, pour des millions de personnes ? Pourquoi toujours vouloir tout bloquer plutôt que d’encadrer intelligemment ?

Ce que l’ANSES propose, c’est pas de la prudence. C’est de la peur. Et dans un pays où on vend des benzodiazépines sans ordonnance, parler de précaution excessive sur le CBD, c’est un peu comme verrouiller la sortie de secours d’un bâtiment en feu.

Le Benzodiazépine (BZD) est un composé chimique utilisé comme anxiolytique et hypnotique.
Le Benzodiazépine (BZD) est un composé chimique utilisé comme anxiolytique et hypnotique vendu sans ordonnance en pharmacie 🤡.

Pourquoi cette classification serait une erreur monumentale ?

Le CBD n’est pas le problème, c’est la réponse 🎯

Ce que propose l’ANSES avec sa proposition de classification du CBD, c’est une réponse disproportionnée à une question mal posée. On parle d’un produit naturel, non psychotrope, reconnu comme sûr par l’OMS, utilisé par des millions de personnes en Europe pour soulager stress, douleurs, troubles du sommeil. Pourtant, l’agence envisage de le ranger dans la même catégorie que des substances à risque, sous prétexte de précaution.

Problème : cette classification du cannabidiol oublie volontairement de faire la différence entre CBD et THC, entre usage bien-être et usage récréatif. Elle mélange tout. Et elle vient brouiller un message pourtant clair : le CBD est légal, encadré, testé, tracé. C’est un produit bien-être, pas une drogue. Le traiter comme tel, c’est insulter la réalité.

Une filière structurée qu’on risque de flinguer 🔫

Le marché du CBD en France, c’est des centaines de millions d’euros, des milliers d’emplois directs et un levier agricole ultra prometteur. Le chanvre pousse sans pesticide, consomme peu d’eau, régénère les sols. Des producteurs français l’ont bien compris et misent sur la qualité, la traçabilité, la transparence. Derrière chaque boutique sérieuse, chaque huile testée en laboratoire, chaque packaging clair, il y a du taf, de l’investissement, une volonté de faire mieux que ce que propose l’industrie pharma.

Mais si l’avis de l’ANSES sur le CBD venait à être suivi tel quel, c’est toute cette dynamique qui risquerait de s’effondrer. Les shops fermeraient. Les projets agricoles seraient gelés. Les consommateurs se tourneraient vers des circuits moins sûrs, moins clairs, plus risqués. En croyant protéger le public, on le pousserait dans les bras de produits non contrôlés.

Et ça, c’est l’erreur classique : confondre réguler et interdire. Penser que serrer la vis, c’est maîtriser la situation. Alors qu’en réalité, la vraie maîtrise passe par l’accompagnement, la transparence et la confiance dans les acteurs de la filière.

Si on veut un marché du CBD responsable, durable, sain, il faut le reconnaître comme légitime. Pas le menacer d’un statut flou, instable, pénalisant. Parce que le CBD, bien encadré, n’est pas le danger. C’est une alternative douce, un outil de mieux-être, un levier éthique.

Et pour des millions de Français, c’est surtout une solution concrète dans un monde de plus en plus anxiogène. Le couper à la racine, ce serait non seulement injuste, mais terriblement contre-productif.

En Europe, le CBD avance. Et nous, on recule ?

L’Union européenne trace la voie 🇪🇺

Pendant que l’ANSES durcit le ton sur le CBD, nos voisins européens, eux, tracent une route plus cohérente. En novembre 2020, la Cour de Justice de l’Union européenne a mis les points sur les i : le CBD n’est pas un stupéfiant. Si un produit est légalement fabriqué dans un État membre, un autre pays ne peut pas en interdire la vente sous prétexte qu’il contient du cannabidiol. 📄 Lire la décision Kanavape – CJUE.

C’est un arrêt historique. Un mur juridique qui empêche chaque pays de faire sa tambouille réglementaire dans son coin. Sauf que voilà : en France, on joue toujours aux apprentis sorciers avec le sujet. L’avis de l’ANSES sur le cannabidiol va complètement à contresens de cette dynamique européenne, en voulant imposer plus de contraintes alors que l’Europe en pose de moins en moins. Et ça, à terme, c’est un frein pour nos agriculteurs, nos shops, nos laboratoires, nos consommateurs.

L’Europe, via l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments), s’est même ouverte à la possibilité de reconnaître certains produits CBD comme « Novel Food » — à condition de fournir un dossier complet sur la sécurité du produit. C’est strict, mais c’est clair. On fixe les règles du jeu, et on laisse les bons acteurs y jouer (ou ceux qu’on le plus de thunes, mais ça c’est un autre combat 💪).

En France, on préfère l’ambiguïté punitive 🇫🇷

En France, c’est toujours la même ritournelle : la tolérance floue, l’autorisation en sursis, et la menace constante d’un changement de cap. Cette instabilité réglementaire, nourrie par des avis d’agences comme l’ANSES, empêche le secteur de se développer sereinement. Un jour, les fleurs sont autorisées. Le lendemain, on veut les interdire. Entre-temps, les commerçants ouvrent, investissent, et risquent tout.

Plutôt que de suivre la dynamique européenne, d’encadrer sérieusement et d’assainir le marché, on sabote nos propres filières. On fait fuir les producteurs sérieux. On décourage l’innovation. On pousse les consommateurs à commander à l’étranger, faute d’offre française claire et fiable.

Alors que partout ailleurs en Europe, le CBD est reconnu comme un produit de bien-être (et pas comme une menace sanitaire), en France on reste coincés dans une lecture obsolète et anxiogène. Et le pire ? C’est qu’on appelle ça de la prudence, alors que c’est juste de la frilosité.

Ce qu’on propose : encadrement, transparence et bon sens

On n’est pas là pour jouer les cowboys du CBD. On sait qu’un marché mal encadré, c’est un marché qui part en vrille. Mais entre fermer les yeux et fermer les portes, y’a un juste milieu. Et c’est exactement ce qu’on défend chez Weedsine : une régulation sérieuse, cohérente, et constructive, au service des pros comme des consommateurs.

Ce qu’il faut, ce n’est pas une classification punitive, c’est une charpente solide pour structurer la filière. Un vrai cadre. Transparent, lisible, équitable.

Voilà ce qu’on met sur la table.

Des analyses produits systématiques 🔬

Chaque produit contenant du CBD — huile, fleur, cosmétique, gélule, e-liquide — devrait être testé en laboratoire indépendant avant sa mise en vente.
👉 Analyse de la teneur en CBD, vérification du THC (doit rester sous les 0,3 %), absence de pesticides, de métaux lourds, de solvants.
Et tout ça, publié noir sur blanc. Une traçabilité à la suisse, accessible au client final. Pas de place pour les cowboys ni les produits chelous. Mais encore une fois, il faudrait veiller à ce que ces analyses ne soient pas hors de prix.

Un étiquetage clair, honnête et informatif 🏷️

Les promesses magiques sur les packagings, c’est terminé. On veut des infos vraies : origine du chanvre, méthode d’extraction, taux exacts, date d’analyse. Et surtout : des recommandations d’usage, des avertissements si besoin (grossesse, interactions médicamenteuses). Le consommateur a le droit de savoir ce qu’il met dans son corps. C’est pas un gadget wellness, c’est une molécule active.

Une formation pour les pros… et les médecins 🎓

Aujourd’hui, tu peux vendre du CBD sans rien connaître au produit. Tu peux être médecin et ne pas avoir une seule heure de formation sur le système endocannabinoïde. On marche sur la tête.

Ce qu’on propose ?

  1. Une formation de base obligatoire pour les shops, courte mais complète.
  2. Et surtout : une mise à jour des connaissances médicales, pour que les soignants puissent conseiller en conscience. Parce que oui, certaines personnes combinent CBD et traitements lourds. Et là, t’as pas le droit de jouer à pile ou face.

Un registre national des acteurs sérieux 🧾

Aujourd’hui, n’importe qui peut créer une “marque de CBD”, faire importer des bidons depuis l’étranger, coller une étiquette verte et vendre ça sur Insta. On dit non. On veut un répertoire clair des marques françaises engagées, qui respectent les règles, bossent proprement, payent leurs impôts ici, investissent dans la qualité. Et ce répertoire devrait être consultable par tous.

Un peu comme un label bio, mais pour le chanvre bien-être. Pas un outil de marketing, un outil de confiance.

Bref, nous ce qu’on veut, c’est pas un champ libre. C’est un terrain de jeu équitable, avec des lignes claires, un arbitre et des vraies règles. Parce que les pros du CBD français n’ont pas peur de la transparence. Ce qu’ils redoutent, c’est l’arbitraire. L’instabilité. Et les décisions absurdes prises sans les concerter.

Ce qu’il faut, c’est du courage, pas de la peur

On ne va pas tourner autour du pot : la proposition de classification du CBD par l’ANSES est une mauvaise réponse à une question qu’on n’a pas bien posée. Elle illustre cette manie bien française de vouloir encadrer par la peur, au lieu de construire par la confiance.

Alors que partout en Europe, on avance, on encadre, on professionnalise, ici on menace, on freine, on diabolise. Et tout ça pourquoi ? Parce que le cannabidiol dérange les habitudes, parce qu’il bouscule des modèles installés, parce qu’il échappe à la mainmise de l’industrie pharma ou des lobbys traditionnels.

Mais le CBD, c’est pas une mode. C’est une réponse. Une alternative. Un outil. Et surtout, c’est un levier de santé publique, d’agriculture responsable, de développement économique local.

Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est du courage politique, pas du flicage technocratique.

👉 Du courage pour écouter le terrain.
👉 Du courage pour faire confiance aux producteurs, aux commerçants, aux chercheurs, aux consommateurs.
👉 Du courage pour dire : “Oui, on peut encadrer intelligemment sans interdire bêtement.”

À l’heure où le stress explose, où les antidépresseurs se banalisent, où les gens cherchent des solutions plus douces, le CBD n’est pas le problème. C’est peut-être même une partie de la solution.

Alors à l’ANSES, au gouvernement, aux institutions :
Vous avez le pouvoir de bloquer. Mais vous avez aussi celui d’accompagner.
Faites le bon choix.
Parce que ce marché n’est pas juste une niche.
C’est un mouvement. Et ce mouvement est déjà en marche.

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